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En quelques siècles, le monde a fortement évolué. Avec lui, l'industrie, l'agriculture, le quotidien, ... Mais quels métiers exerçaient nos ancêtres ?

A cette époque, les curés indiquaient dans les registres de baptême entre autres, naissance, mariage et décès et de temps en temps le métier. La liste suivante classifie l'occupation pratiqué par les familles. Le recensement débute depuis la date des premières transcriptions en 1680 jusqu'à la fin du XVIIème siècle.

Agriculteur

Florent FREYDER (décédé le 18 novembre 1938) au n°205 (Photo de 1920, collection Antoine MULLER)

Aubergiste

Appariteur

Berger

Boucher

Boulanger

Bouvier, vacher et gardien de chevaux et d'oies

Charron

Cocher

Charpentier et menuisier 

Chirurgien barbier

Chasseur

Cordonnier

Cuisinier

Curé

Extracteur de nitre / Salpêtrier

Ferrailleur

Fossoyeur

Forgeron

Gardien du grenier de l'abbatiale

Horticulteur

Huilier

Maître d'école

Exemple d'un acte de naissance : en bas une croix pour la signature de Juis NACHBAND et une autre croix pour sa femme Vernica JOST (ine)

Maçon

Marchand

 

Médecin ambulant

Métayer

Meunier

Militaire

Receveur d'impôts

On dénombrait plus d'une centaine de taxes diverses que les seigneurs pouvaient imposer à leurs ouailles :

Sage femme

Schultheiss (Maire)

Serrurier

Tailleur

Tonnelier

Tisserand

Vannier

Vérificateur de tabac

Viticulteur

Les vendanges chez Antoine KEMPF (décédé le 5 décembre 1997). L'enfant assis sur le boeuf est Michèle KEMPF (Photo de 1960, collection Antoine MULLER)

Après le XIXe siècle

Au XIXème siècle, les métiers se spécialisent. Au forgeron qui remplissait déjà les fonctions de maréchal ferrant, ferronnier et taillandier (fabrique d'outils tranchants tels que ciseaux, cisailles, haches, ...), s'ajoutent les cloutiers (Aloïse GRIESSER) fabricant de clous, étameur (Nicolas DATTERO), fondeur d'étain (Jean-Baptiste BRIANCON) et rémouleur (Georges REICHTET).

L'activité du tisserand se divisa en tissier (Antoine FRANCOIS), tricoteur (Georges MATZ) et peigneur de chanvre (Joseph SEILER). Le cordonnier en celui de maître sellier (Ferdinand SCHWAAB) et sabotier (Nicolas FRANCK). Du côté des activités de la santé, les herboristes (Sébastien STEINER) et vétérinaires (Jacques GROSMUTH) étoffent la corporation des médecins et chirurgiens-barbiers.

Le commerce aussi se spécialise. Métier de la négoce, il est intéressant de trouver l'expression trafiquant vers le milieu du 19ème (BLUM, WEIL et LEVY) et Hausierer (colporteur). Mais le métier nourrit ses spécialistes, courtier de gras (Simon BLUM) marchand de fruits, d'étoffes, de bois, de toiles cirées ou de chaussures d'occasions voire de parapluies (Georges REICHTET).

Ajoutons, fileuse et cardeur de tabac (Madeleine BITTEL et Blaise HERMAN), musicien ambulant (Antoine KREUTZER), sergent de corps de garde (Jean Jacques EDEL), régent d'école et sacristain (Léopold HERR), tailleur de pierre (Joseph FISCHER), blanchisseuse (Marie Joséphine KORMANN), castreur (Aloïse ROOS), fabricant de rosaire (Antoine GROSHANS) et réparateur de parapluie (Antoine SCHUMACHER).

Nos anciens ont disparu, et avec eux certains métiers, mais, malgré tout, ils se rappellent à notre bon souvenir sur les cartouches de nos maisons. Exemple, celle gravée sur la maison de Louis SCHULTZ au n°121 de la rue Principale, avec en bas, les symboles du métier de Florent WERCK, le fléau, la fourche et le porte affutoir du laboureur en 1818.

« Bon est le métier dont on peut vivre »

Proverbe français