Il y a moins d'un siècle, des exécutions étaient encore réalisés en Alsace et à Strasbourg. Il faudra attendre septembre 1981 à Strasbourg pour que la dernière peine de mort soit prononcée avant l'abolition de la peine de mort portée par Robert BADINTER.
Septembre 1981, la cour d’assises du Bas-Rhin rend son verdict : Jean-Michel MARX, 21 ans, est condamné à mort pour avoir tiré sur une amie étudiante comme lui. En fuite, l’accusé fut jugé en son absence, par contumace. Quelques jours après cette condamnation, le 9 octobre 1981, était promulguée. Sept condamnés à la guillotine, dont Jean-Michel, voyaient leur sentence commuée en réclusion à perpétuité. Jean-Michel restera dans l'histoire comme le dernier accusé contre lequel la peine de mort fut prononcée en France.
Avant cette date historique, la justice française avait condamné de nombreux criminelles, de Yves-Marie Le BELLEGOU à Saint-Brieuc le 13 janvier 1870 à Jean-Michel MARX à Colmar le 28 septembre 1981 [liste non exhaustive].

Prison Sainte Marguerite de Strasbourg, aujourd'hui ENA - INSP

Plan de la prison
1894
Un condamné à mort libéré. Le prisonnier a été gracié par le Kayser après 34 ans d'incarcération dans la prison d'Ensisheim. Arrivé à Mulhouse, l'homme était totalement dépaysé et se comporta comme un enfant : il ne reconnaissait pas l'argent, n'avait jamais vu de vélocipède et est resté prostré devant la ligne du tramway électrique.

Prison d'Ensisheim vers 1850
1er septembre 1902
Une femme d'Altkirch a reçu la nouvelle que son mari, engagé dans la légion étrangère, sera fusillé le jour même; Il a été condamné à mort pour tentative d'assassinat sur un gradé. Déjà sous le drapeau prussien, il avait écopé de deux ans de forteresse pour insubordination à un officier. Marié, il a fuit le domicile conjugal et s'est engagé dans la Légion pour cause d'incompatibilité avec son épouse de 30 ans son aînée ainsi que des ennuis divers avec les autorités.

1907 : Adolphe FOHRLER
25 ans de Hésingue, a été gracié de la peine de mort statuée en novembre 1906 suite à l'assassinat avec préméditation, en pleine rue, de sa fiancée, l'ouvrière de fabrique Marie WANNER de Hésingue. Lors de la kilbe de Haesingen, la jeune Marie refusa de danser avec son goujat de fiancé. Vexé, ce-dernier, suivit la jeune fille qui marchait en compagnie d'une amie vers St-Louis. Au croisement entre Burgfelden, Haesingen et St-Louis, Adolphe sorti un révolver et tua la malheureuse. Arrêté, jugé et condamné à mort, il refusa d'abord d'être gracié, la peine a finalement été commuée par le tribunal de Strasbourg à un emprisonnement à perpétuité. Il a accueilli le jugement avec indifférence. En août, avant son jugement, il avait essayé de se suicider dans la prison de Mulhouse en se jetant au-dessus de la rambarde de la galerie. Il s'est grièvement blessé. C'est sur la demande des jurés que le Kayser a gracié le condamné. Tous se souviennent qu'au tribunal, à la nouvelle de sa condamnation à mort, il avait crié : « Hoch dem Kayser » (Vive le kayser). Généralement les condamnés sont relâchés après bonne conduite au bout de 25 ou 30 ans.


A droite, ancienne prison centrale de Strasbourg, au fond, ponts couverts et le quartier de la Petite France
5 décembre 1913 : Madeleine WENDEL
41 ans, née MERSCHEL, et Joseph WIRTH, journalier de 39 ans, tous deux originaires de Haguenau, sont condamnés à mort pour l’empoisonnement et le meurtre avec préméditation de Mickael WENDEL, le mari de Madeleine, survenu le 7 mai 1913.
Madeleine a épousé Mickaël WENDEL, de vingt ans son aîné. Le couple, sans enfants, menait une vie apparemment tranquille. Mais tout change lorsque Madeleine fait la connaissance de Joseph WIRTH, qu’elle engage comme journalier. Très vite, une liaison naît entre les deux amants, rapprochés par leur âge et leur passion commune. Ensemble, ils élaborent un plan macabre pour se débarrasser de Mickaël devenu un obstacle à leur relation. La première tentative a lieu lorsqu’ils versent de l’acide chlorhydrique dans la nourriture de Mickaël. L’homme en réchappe avec de violentes crampes d’estomac. En avril, une seconde tentative est menée : cette fois, ils utilisent de la Meerzwiebeln - une variété de scille, plante toxique - qui le cloue au lit plusieurs jours.

Malgré les soupçons grandissants de Mickaël, l’entourage ne parvient pas à empêcher l’issue fatale. Une dernière dose de poison, du raticide dissimulée dans son fromage blanc, lui sera fatale. Le menuisier rend l’âme, victime de la perfidie de sa femme et de son amant.
Lors du jugement, WIRTH incomba toute la responsabilité à son ex-amante. La dernière, un peu simple d'esprit, déclara tout ignorer de l'affaire. L'appel d'une révision est rejeté. La guillotine arrive par train à Strasbourg dans trois caisses en provenance de Metz. Le bourreau SILLER, 57 ans de Suffenhausen près de Stuttgart, est marchand de chevaux et employé des eaux à ses heures perdues. Lui et ses deux aides sont logés dans un hôtel de Strasbourg. Ils sont occupés à remonter la machine pour l'heure fatidique. L'exécution coûtera à l’État un total de mille Mark. 60 Mark seront versés à chaque aide, pour chaque condamné. Le bourreau percevra 400 Mark.

Le mercredi matin, 16 septembre, une délégation composée du procureur, du greffier, du directeur et du médecin de prison se rend devant la cellule de Joseph WIRTH à 8 heures. On l'informe que le Kayser a rejeté sa demande en grâce. « Je m'en serai presque douté ! » ironise-t-il. Le secrétaire l'informe que le lendemain, jeudi, à 6 heures, la sentence sera exécutée. WIRTH demande de pouvoir parler encore quelques instants avec sa chère mère, Anna Marie Barbara, ce qui est organisé. On lui apporte, sur sa demande, une cigarette, puis il monte dans le fourgon cellulaire qui l'amène à la prison centrale Sainte Marguerite. Il est installé dans la « Armensünder-Zelle » (la cellule des pauvres pécheurs). Pour le déjeuner, on lui sert du vin, de l'eau minérale et un beefsteak, il est étonnamment calme.

A l'inverse, Madeleine WENDEL, pourtant d'habitude, femme bruyante, bavarde et fière, sursauta sur son pied beau et s'effondra comme un sac, à l'annonce de son exécution. On la coucha sur son lit sous la surveillance de trois religieuses. Elle refusera toute nourriture.

La cour d'exécution
Le rapport est relevé dans le Strasburger Neuesten Nachrichten du 17 juin 1914. En pénétrant dans la première cour de la prison de district - qui, soit dit en passant, dégage une impression plutôt agréable grâce à ses aménagements paysagers - on atteint, après une centaine de pas, une lourde porte en fer située à l’arrière des bâtiments. Elle interdit l’accès à une cour intérieure de moins de cent mètres carrés, appelée la cour d’attente (knabenhof), autrefois utilisée pour la promenade des jeunes détenus. Entouré de bâtiments, cet espace est clos côté rivière par un mur de cinq mètres de haut.

C’est là que se trouve le lieu d’exécution. L’espace, au centre duquel un petit platane répand une touche de verdure estivale, est divisé par une barrière récemment construite. La partie avant, isolée, est réservée aux témoins oculaires du drame sanglant, qui se déroule en présence de trente à quarante personnes convoquées officiellement. D’autres spectateurs, y compris les représentants de la presse, sont exclus en raison de l’exiguïté des lieux.

La guillotine
Dans la seconde partie de la cour, une estrade de dix mètres carrés, haute d’environ trente centimètres et peinte en brun-rouge, a été érigée. Sur la droite, encore dissimulée sous une toile de jute pour la protéger de la pluie, se trouve la machine d’exécution. Cet instrument de décapitation, construit d’après le modèle de la guillotine révolutionnaire d’Eulogius SCHNEIDER, est cependant de taille beaucoup plus réduite.
À hauteur de poitrine se trouve le bâti, sur lequel est fixé un chariot mobile avec un plan incliné de fixation. Cette planche se relève et épouse parfaitement la poitrine et le corps du condamné, qui est ensuite solidement attaché avec des sangles. La planche, avec le corps, bascule ensuite vers l’avant, exposant ainsi le cou, qui repose dans une ouverture semi-circulaire refermée ensuite par une pièce venant du haut.
Grâce à un treuil muni d’un câble en acier placé sur la gauche, la partie supérieure en fer est maintenue dans un rail vertical. Ce rail guide une lame inclinée très tranchante, large de trente centimètres, haute d’environ cinquante centimètres et pesant cinquante-cinq kilogrammes. Un levier rigide, situé à l’arrière, permet par une simple pression de déclencher le mécanisme. Aussitôt, la lame fatale tombe avec une force terrible, tranchant net la tête du condamné.
La guillotine entière, récemment fabriquée par un atelier de construction réputé, est faite d’angles en fer recouverts de bois, peinte en brun-rouge.

Le matin de l’exécution
Au petit matin du jeudi 17 septembre 1914, dans la cour intérieure de la prison centrale Sainte Marguerite de Strasbourg, tout est prêt. Quelques minutes avant 6 heures, les acteurs sont rassemblés dans la petite cour de la prison. Devant l’échafaud, un autel a été dressé, recouvert de noir, avec un crucifix et des cierges. Une trentaine de personnes, triées sur le volet, assistent à l'exécution. Le public, tenu à l'écart, se masse discrètement à l'extérieur.
On amène Madeleine WENDEL, effondrée. Elle est transportée depuis la prison pour femmes sur une civière. Soutenue par les gardiens, elle entend une dernière fois la lecture de sentence. Le prêtre murmure une prière. En quelques instants, elle est attachée à la machine. Un bandeau lui couvre les yeux. Ses derniers mots sont à peine audibles : « Jésus, Jésus … » Puis la lame tombe. Sa tête tombée dans un sac est recueillie hors de vue. Le corps est placé dans un cercueil. On dépose la tête avec le tronc.
La guillotine est remise en état. Dix minutes plus tard, Joseph WIRTH est amené à son tour. Il prie, embrasse le crucifix, et laisse échapper un dernier soupir avant que justice ne s’abatte sur lui. Un quart d’heure plus tard, la cloche des pauvres pécheurs (Armesünderglocke) cesse de sonner. Tout est terminé. Les deux corps, brièvement examinés à des fins médico-légales, sont confiés à l’anatomie. Devant la prison, une poignée de curieux discute à voix basse, le visage grave. Derrière les murs, s’est clos une histoire d’amour, de trahison et de mort.




1915
Le tribunal de guerre de Nancy a condamné à 20 ans de prison une alsacienne de Mulhouse pour espionnage. Il s'agit de l'épouse de l'avocat HANEUR de Brienne le château. La femme SCHMIDT de Thiaucourt a été fusillé pour la même raison.

1915
Le tribunal de Saarbrücken a condamné à mort le Landsturm Friedrich RUCH de Lampertheim. RUCH était réserviste dans l'hôpital militaire de Kirn en Allemagne. Le 31 août 1915, des passants ont découvert, accrochée à un pommier, l'ouvrière de fabrique Ida BERG, 21 ans de Kirn près de Daun. Elle était l'amante de RUCH, mais leur relation a dégénéré. RUCH aurait décidé de simuler un suicide, l'aurait étranglé et attaché à l'arbre. Le Oberkriegsgericht du 21 Armeekorps a réduit la peine de RUCH a 15 ans de prison, relevé du corps de l'armée et démis pour 10 ans de ses privilèges civils et militaires.

1919
Trois individus alsaciens ont agressé des soldats français attablés dans une auberge à Hagondange par ces paroles : « Ici, on parle allemand, si vous voulez parler français allez à Pont à Mousson ! ». Puis ils se sont jetés sur les soldats dont un a été grièvement blessé. Le tribunal militaire a condamné le meneur à être fusillé. Les deux autres suiveurs ont écopé chacun de six mois de prisons.

17 mai 1920 : Charles DIPPIG
Le parricide Charles DIPPIG, 19 ans, de Geispolsheim, a été condamné à mort par le tribunal de Strasbourg. Le frêle jeune homme n'a montré aucun remord.
Rappel des faits
En mai déjà, il avait prémédité d'empoisonner ses parents. Il avait mélangé dans leur café et saupoudré les pommes de terre, de l'arsenic et de la mort aux rats, que lui avait procuré un ami. Il avait acheté le poison avec de l'argent volé à ses parents. Ce n'est qu'avec un concours de circonstance salutaire que son plan échoua. Les parents s'en sortiront avec quelques crampes d'estomac.
Déterminé, DIPPIG acheta un révolver. Dans la nuit du 25 au 26 juin, à deux heures du matin, après avoir sectionné les fils électriques de la maison, il descendit silencieusement, pieds nus, de sa chambre au premier étage vers la chambre de sa mère et de son beau-père. À tâtons, il rechercha la tempe de l'homme et tira. Sa mère sursauta du lit et rechercha refuge dans la cuisine. DIPPIG, la frappa violemment à la tête avec le pistolet jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse. Le lendemain, le grand-père découvrit la maison ensanglantée et suivit les traces de sang jusque dans la chambre de Charles. Ce dernier s'était enfermé et avait jeté la clé dans la cour. DIPPIG cria au secours, laissant croire que lui aussi avait été victime de l'agression. Devant la ténacité des enquêteurs, Charles DIPPIG sera contraint à avouer.
Pour tout motif, il avancera le fait que son beau-père lui aurait interdit de fréquenter une certaine jeune fille. Désertant souvent l'école, s'entourant de mauvaises compagnies et volant souvent ses parents, l'accusé avait débuté dans la vie dans de mauvaises conditions. Les jurés ne retinrent aucune situation atténuante. Il est condamné à être décapité sur une place publique de Strasbourg. C'est sans émotions visibles, comme lors de son procès, qu'il accepta froidement la sentence.
5 août 1920
La peine de mort de Charles DIPPIG, statuée en première instance, a été commuée en prison à vie. Le jury a tenu compte de sa situation familiale particulière. Son père, Aloyse, s'était marié en janvier 1900 et est décédé, quatre mois plus-tard, en avril de la même année. Sa mère Marie-Louise RITTER s'était remariée en mai 1905 avec la victime : SCHWOOB Jean-Joseph. Charles était étudiant à l'école technique de Strasbourg.

8 février 1929 : Émile QUIRIN
Sa vie tumultueuse « mérite » un article dédié au carreleur condamné à la peine de mort.
Liste des condamnées à mort en Alsace [liste non exhaustive]
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Condamnation |
Lieu | Nom | Crime | Décision |
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17 mai 1920 |
Strasbourg | François DIPPIG | Parricide. 19 ans, étudiant à l'école technique de Strasbourg. Assassine en juin 1919 M. SCHWOB, son beau-père, et tente de faire subir le même sort à sa mère, la blessant gravement. | Gracié le 05 août 1920 |
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24 février 1921 |
Strasbourg | François FRINTZ et Albert LUNTZ | 26 ans tous les deux, FRINTZ, journalier, et LUNTZ, mécanicien. Assassins du gardien des Postes SPINNHIRNY, 42 ans, qu'ils étranglèrent dans l'agence de la place du Dôme à Strasbourg le 28 décembre 1920 pour voler 230000 francs | Arrêt cassé |
| 12 juillet 1921 | Colmar | François FRINTZ et Albert LUNTZ | 26 ans tous les deux, FRINTZ, journalier, et LUNTZ, mécanicien. Assassins du gardien des Postes SPINNHIRNY, 42 ans, qu'ils étranglèrent dans l'agence de la place du Dôme à Strasbourg le 28 décembre 1920 pour voler 230000 francs | Guillotinés à Strasbourg le 20 octobre 1921 |
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20 août 1921 |
Strasbourg | MANGOLD et KLEIN | Tuent le 16 novembre 1920 M. WERNNEMBURGER, chiffonnier à Mulhouse, dans une auberge, pour lui voler 4000 francs, avant de jeter le corps dans l'eau |
Graciés le 26 novembre 1921 |
| 6 décembre 1922 | Strasbourg | Jacob ARTHUR | Cuisinier, tue le 19 janvier 1921 Gabriel GOETZ, aubergiste près de Kutzenhausen pour le voler | Gracié le 12 mars 1923 |
| 24 janvier 1923 | Colmar | Alphonse GSCHWEND | - | Gracié le 23 avril 1923 |
| 15 novembre 1924 | Strasbourg | Jean BLIES | 38 ans. Concierge à l'hôtel Continental de Strasbourg, assomme à coups de pelle, viole et étrangle le 13 mai 1924 Marthe HEYMANN, 22 ans, bonne dans l'hôtel, venue acheter une baignoire usagée dans ce même hôtel. Après cela, il se débarrasse du corps en le mettant dans un sac et en le jetant dans le canal du Rhône au Rhin. | Guillotiné le 25 février 1925 |
| 20 mai 1925 | Strasbourg | Marie BECK, veuve SOUMANN | 29 ans, empoisonna son mari en septembre 1924 à Lorquin. Son amant, Lebrun, cultivateur, est condamné à vingt ans de travaux forcés | Graciée le 10 octobre 1925 |
| 15 novembre 1928 | Strasbourg | Emile QUIRIN | 43 ans, carreleur, repris de justice. Auteur de plusieurs vols dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg, tue d'une balle en plein coeur le maréchal des logis Léon NAST, 40 ans, venu l'arrêter le 20 octobre 1927 | Guillotiné le 8 février 1929 |
| 21 novembre 1930 | Strasbourg | Rudolf FULLE et Léonie SCHEIBEL | 25 ans, colporteur, et 21 ans, sans profession. Abattent dans la nuit du 10 au 11 février 1930, entre Entzheim et Innenheim, le chauffeur de taxi Albert Ulrich, 28 ans, d'une balle dans la nuque pour lui voler sa voiture, faute de trouver de l'argent. | Graciés le 31 mars 1931 |
| 6 juillet 1932 | Colmar | Fernand MATHIEU | Mari violent, quitté par sa femme Marthe BOCK le 24 février 1932, tente par la force de la récupérer le 2 mars 1932 à Saint-Louis, abattant au passage M. DENZER, son beau-frère, de trois balles de pistolet quand celui-ci veut l'empêcher de rentrer. Le 27 mai, dans le cabinet du juge d'instruction, tente d'étrangler Marthe et lui donne un coup de couteau de tôle dans la gorge, la blessant légèrement | Gracié le 02 octobre 1932 |
| 29 avril 1937 | Mulhouse | René KUENY | 26 ans, manoeuvre à Rixheim. « Le Vampire de la Hardt », voleur récidiviste, auteur d'attentats à la pudeur, habitué à agresser sexuellement des femmes en la forêt de la Hardt en se cachant nu dans les buissons et en surgissant sur la route au passage des femmes. Le 3 août 1936, à Geispitzen, tente de violer Mlle RASSER, 23 ans, mais devant sa résistance, s'enfuit en volant son sac à main contenant 160 francs. Le 20 août, près de Sausheim, viola Mme MUGNIER, 62 ans, dans un champ, qu'il assomma avec son propre parapluie et dont il vola l'argent. Satyre assassin le 31 août 1936 de Jeanine TOILLON, 9 ans, qu'il viola puis noya dans le canal de Huningue. Le lendemain, 1er septembre, il aborda deux fillettes, dont la petite Jacqueline GURARDOT, 7 ans, qu'il entraîna en pleine forêt pour la violer, l'assommer avec un bâton et finalement tenter de l'étrangler. Gravement blessée mais vivante, la petite survécut à son supplice | Guillotiné le 21 juillet 1937 |
| 23 janvier 1948 | Mulhouse | Friedrich OHNIMUS | Allemand, 22 ans, délinquant juvénile. Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1946, à Barr, il assassine à coups de marteau au cours d'un cambriolage les vieux époux MEYER et leur dérobe 47 000 francs | Guillotiné à Colmar le 8 juillet 1949 |
| 28 septembre 1981 | Colmar | Jean-Michel MARX | Tentative de meurtre | Condamné à mort par contumace |
Sources :
- Archives départementales du Bas-Rhin
- Gallica
- www.cewamale.fr