Extrait du passe-port de Blaise DIEHLMANN (1824)

Troisième énigme : où trouve t-on les origines du passeport ?

Acte du passe-port de Blaise DIEHLMANN (1824)

Passe-port au profit de Marx BLUM de Valff (1815)

Passe-port de Philippe SCHWARTZ (1815). A noter le formulaire imprimé « DE PART LE ROI » est barré et remplacé par « L'EMPEREUR »

Le terme passe-port tire son origine au XVe siècle et signifie « passe » et « port » et atteste le droit de « passer la porte » (il s'agissait de la porte principale d'entrée d'une ville). Le passe-port était surtout utilisé pour pouvoir aussi importer des marchandises.

En 1813, Frédéric GUILLAUME III impose un passe-port aux voyageurs entre la France et la Prusse. Cette disposition devait limiter l'émigration alors que la Prusse allait entrer en guerre contre la France. Vu le caractère tendu entre les pays par la suite, cette pratique subsista en Europe jusqu'à la seconde guerre mondiale et a été pérennisée par la suite pour toute circulation dans des pays non européens ou amis. Au 19 eme siècle il fallait une pièce d'identité ou passe-port  même pour se rendre dans une autre ville d'Alsace . Aujourd'hui ,le droit de libre circulation dans la zone euro prend toute sa signification. 

Notons que le terme français passeport fut adopté dans toutes les langues. Encore une invention française qui passa à l'étranger !

Un peu d'histoire

De Valva à Valff, c’est tout d’abord un livre. A la fin des années 80, André VOEGEL et Rémy VOEGEL, Valffois et passionnés d'histoire, écrivent « De Valva à Valff » qui raconte l'histoire de la commune, petit village alsacien à proximité d'Obernai. L'ouvrage reprend, chapitre après chapitre, son histoire et celles de ses habitants. Dans les années 2010, Rémy VOEGEL complète la connaissance du village par divers textes édités dans le bulletin communal. 

Suite au décès d’André VOEGEL en février 2017, Rémy et Frédéric, son fils, se lance le défi de partager via le présent site les archives dématérialisées du livre, les vidéos de Charles SCHULTZ, sans oublier la publication des 40 classeurs historiques d’Antoine MULLER. Ces classeurs sont une mine d'or incroyable, car ils retracent en images toute l'histoire du village, de ses associations et de ses habitants.

Depuis, le devoir de mémoire de notre village alsacien se poursuit semaine après semaine.